Le Free Flow : le futur péage en « flux libre », sans arrêt ni barrières
L’avenir du péage est sans barrières et nous travaillons à faciliter la vie des conducteurs.
Le péage sans barrière devrait se généraliser à l’ensemble du réseau autoroutier français d’ici une quinzaine d’années. ATMB se prépare pour une mise en œuvre du flux libre à partir du printemps 2027. En raison des gains environnementaux liés à la suppression des barrières, ATMB équipera en premier l’axe entre Passy et Annemasse sur l’A40. En effet, situé dans la vallée de l’Arve cet axe est soumis à un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA).
L’enjeu est de taille ! Tout d’abord technologique, pour que les données des véhicules soient correctement récoltées, il est également commercial pour que les clients non munis de télépéage continuent d’acquitter leur péage, via de nouveaux moyens de perception déconnectés de leur trajet.
Nos équipes digitales se renforcent et l’innovation technologique devient un levier essentiel pour améliorer la mobilité de tous : tant en termes de sécurité, que d’information trafic, de fluidité et d’empreinte environnementale
Le péage flux libre, c’est quoi ?
Le flux libre c’est l’autoroute de demain, où les barrières de péage sont supprimées et remplacées par des portiques situés au-dessus des voies qui détectent le passage des véhicules et calculent le montant du péage correspondant.
Avec le flux libre, la détection de votre véhicule se fera automatiquement au passage sous les portiques situés à différents endroits de l’autoroute pour déterminer votre trajet et le montant du péage.
Le voyage sera toujours aussi facile et sûr qu’aujourd’hui. Le plus du péage flux libre ? Le gain de fluidité puisqu’il n’y aura plus d’arrêt au péage.
Outre le gain de fluidité, le péage flux libre permet également d’obtenir un gain de temps, un gain environnemental, un gain de sécurité mais aussi une facilité de paiement.
Plus de sécurité avec le flux libre
La sécurité est un enjeu pour les équipes d’ATMB et le péage flux libre permet d’en gagner. En effet, en supprimant les barrières, le péage flux libre rendra le trafic plus fluide. Les bouchons seront ainsi réduits lors des heures de pointe ou encore lors des week-ends de chassé-croisé. En limitant les bouchons, on réduit également le risque d’accident potentiel à l’approche du péage.
Plus de barrières de péage signifie aussi une concentration totale sur la route pour le conducteur. Il n’aura plus besoin de détourner le regard de la route pour sortir sa carte bancaire ou préparer sa monnaie à l’approche d’un péage.
C’est également un gain de sécurité pour les équipes d’ATMB. En effet, les équipes du péage ou de la sécurité n’auront plus besoin d’intervenir à pied en voie de péage et ne seront donc plus exposés aux risques de circulation.
Avec l’arrivée du flux libre, certaines pratiques dangereuses seront définitivement bannies, à commencer par les conducteurs qui ne fixent pas leur badge télépéage, et qui sont responsables de nombreuses manœuvres dangereuses.
Bien fixer son badge télépéage
« Nous avons pas mal de difficultés avec les conducteurs qui ne fixent pas leur badge sur le pare-brise. Si le badge n’est pas fixé, il ne sera pas détecté, il doit être positionné sur un endroit du pare-brise qui permet la transmission des ondes. Ceux qui ne fixent pas leur badge arrivent au péage avec une seule main sur le volant, ils font un peu l’essuie-glace avec leur bras droit. C’est vraiment une source d’inattention à l’arrivée de la barrière, à un endroit où il faut freiner et redémarrer et où la chaussée est plus étroite. » Céline Bouvier, responsable péage d’ATMB.
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Il est donc important pour les détenteurs d’un badge télépéage de fixer son badge sur son pare-brise. C’est à la fois important pour le péage en flux libre mais aussi pour le bon fonctionnement du péage traditionnel.
Les gains environnementaux liés au péage sans barrière
Le flux libre a un réel intérêt environnemental. En effet, en mettant fin aux arrêts et aux redémarrages induits par la présence de barrières de péage, le flux libre permet de réduire les émissions de CO2 et de particules fines des véhicules.
Un point non négligeable pour les équipes d’ATMB qui ont à cœur de préserver l’environnement qui les entoure et aider à l’amélioration de la qualité de l’air en vallée de l’Arve.
Sur le réseau ATMB, le flux libre sera installé en premier dans la vallée de l’Arve, car il s’agit d’un secteur soumis à un Plan de Protection de l’Atmosphère. Le gain annuel est estimé à près de 2 500 tonnes de CO2 pour cette partie du réseau ATMB, ou encore à l’économie de plus d’1 million de tonnes de carburant.
De plus, en supprimant les barrières de péage, le flux libre permet également de rendre partiellement à la nature les espaces actuellement pris par les gares de péages. Cela signifie donc moins d’artificialisation des sols et une revégétalisation de ces espaces.
Comment payer un péage sans barrière ?
L’arrivée du flux libre sur le réseau autoroutier va bouleverser les usages et surtout les simplifier. Pour payer votre péage, deux possibilités de paiement s’offrent à vous.
Facile, sans effort : payer avec un badge télépéage
Votre badge télépéage détectera votre trajet et paiera votre péage. Comme aujourd’hui, vous aurez facture mensuelle qui détaille tous les trajets.
Particulier ou professionnel, le badge télépéage ATMB vous offre une multitude d’avantages sans trajets minimum. Nos offres sont adaptées à tous les profils de conducteur, quelle que soit la fréquence de déplacement. N’hésitez plus et goûtez au plaisir de voyager sans contact !
Autres moyens de paiements :
Si vous n’avez pas de badge télépéage, votre plaque d’immatriculation permettra d’identifier le parcours que vous aurez emprunté. Il faudra ensuite vous rendre dans les 72 heures qui suivent votre passage, sur internet ou en commerce de proximité pour payer ensuite votre péage.
Le péage sans barrière sur le réseau ATMB, c’est pour quand ?
Le péage sans barrière devrait se généraliser à l’ensemble du réseau autoroutier français d’ici une quinzaine d’années. ATMB se prépare pour une mise en œuvre du flux libre à partir du printemps 2027. En raison des gains environnementaux liés à la suppression des barrières, ATMB équipera en premier l’axe entre Passy et Annemasse sur l’A40. En effet, situé dans la vallée de l’Arve cet axe est soumis à un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA).
Une expérimentation d’un an
Pour être prêt à temps, les équipes d’ATMB travaillent depuis quelques années sur le péage flux libre. Durant une année entière entre 2021 et 2022, une expérimentation s’est déroulée au niveau de Nangy. Un portique doté de caméras, de lasers et d’antennes a été installé à proximité de la barrière de péage de Nangy. L’objectif ? Comparer ce qu’enregistrent indépendamment le portique flux libre et la gare de péage de Nangy.
Les résultats :
En comparant les données des deux sites, ATMB a pu observer la fiabilité du système choisi pour l’expérimentation. Après un an d’analyse des données, les résultats sont plutôt satisfaisants.
« Globalement nous arrivons à une bonne identification du trafic, de l’ordre de 99,85 %. » Céline Bouvier, responsable péage d’ATMB.
Une bonne identification du trafic signifie que les caméras du portique flux libre arrivent à lire correctement les plaques d’immatriculation des véhicules et à reconnaître les badges de télépéage.
« Pour ceux qui possèdent un badge, c’est le plus simple. Pour ceux qui n’en ont pas, tout l’enjeu de l’identification réside dans la capacité des caméras à lire la plaque et à déterminer la classe du véhicule. » Céline Bouvier, responsable péage d’ATMB.
Il est important de connaitre la classe du véhicule (deux roues, véhicules légers, camionnette ou poids lourd) car cette dernière détermine ensuite le tarif du péage.
« Sur la détermination de la catégorie de véhicule, les résultats sont plutôt bons là aussi, puisqu’on est entre 95 et 99,8 % de réussite selon le type de véhicule. » Céline Bouvier, responsable péage d’ATMB.
L’expérimentation du flux libre à Nangy a également permis aux équipes d’ATMB de mieux connaître les usagers de son réseau : 73 % du trafic était français, 13 % suisse, 4 % italien et un peu plus de 1 % est belge, britannique ou allemand. Cette connaissance est une information importante pour le suivi de lecture des plaques et la facturation.
Grâce à l’analyse de ces résultats, les paramétrages du système (détection, personnel en backoffice, facturation, télépéage, recouvrement, réaménagement des terrains libérés des gares de péage) peuvent être retravaillés et améliorés.