Carnet de route #Environnement : la flore
Au service de la biodiversité, ATMB a complètement changé sa façon d’entretenir les espaces verts de son réseau et a même installé des ruchers à Bonneville et Eloise.
Depuis plus de 10 ans, les équipes d’ATMB ont fait évoluer leurs façons de travailler guidés par l’écologie.
L’entretien raisonné et écologique des espaces verts du réseau ATMB : débroussaillage, fauchage, tronçonnage, fleurissement sont des enjeux clé pour les équipes. Ainsi, en supprimant définitivement l’usage du glyphosate, ATMB a réussi à atteindre son objectif « zéro produit phytosanitaire » pour l’entretien des espaces verts.
ATMB utilise un mode d’entretien écologique des espaces naturels : l’éco-pâturage. Ainsi, moutons et chèvres permettent d’entretenir les espaces verts des sites de Bonneville et d’Etrembières.
Le fauchage raisonné
Deux fois par an, nos agents fauchent les abords verts de l’autoroute pour garantir la bonne lisibilité des courbes et des panneaux. C’est un élément clé de sécurité pour les conducteurs.
En revanche, l’ensemble des espaces verts ne sont pas fauchés afin de laisser la biodiversité s’exprimer : floraison, pollinisation, etc. L’éco-pâturage est aussi pratiqué sur certaines zones.
Le travail estival des agents d’entretien – tonte, taille des arbustes et fauchage – comptabilise près de 7 500 heures de travail par an pour l’entretien des 300 hectares de dépendances vertes.
Cela représente 40 % de leur temps de travail.
Tenir notre engagement du zéro produits phytosanitaires
Le « glyphosate », l’herbicide le plus utilisé au monde fait beaucoup parler de lui.
Pour nos Hommes En Jaune, l’entretien des abords de l’autoroute représente plus de 7 500 heures par année. Il s’agit notamment de débroussailler des zones clés, comme les pieds des clôtures et grillages qui longent l’autoroute, mais aussi les glissières du terre-plein central qui sépare les deux sens de circulation.
Nos agents sont très exposés au risque trafic car ces endroits sont très difficiles d’accès compte tenu de leur proximité avec les voies circulées.
Depuis 2019, ATMB a fait le choix de procéder au débroussaillage du terre-plein central de façon mécanique, pour ne plus employer de glyphosate.
Bon à savoir
Pour entretenir un peu moins de trois kilomètres de terre-plein central, il faut mobiliser six agents d’entretien pendant cinq heures.
300 hectares d’espaces verts entretenus toute l’année par près de 60 personnes
ATMBees : les collaborateurs apiculteurs
Le projet est né entre plusieurs collègues qui étaient déjà apiculteurs à titre personnel et voyaient le potentiel des espaces verts d’ATMB pour installer des ruches et ainsi faire un geste pour soutenir la biodiversité.
L’appel à volontaires est lancé et plus de 20 collaborateurs répondent présents. Deux ruchers sont installés à Bonneville et à Eloise, les collègues formés et la première récolte de mai 2020 a permis d’offrir aux plus de 340 collaborateurs d’ATMB un pot de miel confectionné « maison ».
En 2021, de nouveaux végétaux à proximité des ruches de Bonneville ont été installés. Des arbres fruitiers comme des pommiers, cerisiers ou encore pruniers, des baies (groseilles, framboises…), un noisetier, ont été installés pour le butinage des abeilles.
Sébastien GUILLARD, apiculteur et contrôleur études et travaux chez ATMB, témoigne :
« Le projet ATMBees est l’occasion de partager avec le plus grand nombre la passion de l’apiculture, d’initier les débutants, de renforcer l’esprit d’équipe, de communiquer sur notre engagement en faveur de la biodiversité et surtout de sensibiliser aux enjeux environnementaux. »
Retrouver la biodiversité des Alpes du nord
Les équipes d’ATMB sont partenaires d’Alvéole avec le projet « Fleurs locales ». Il donne vie à la première filière de production de semences de fleurs sauvages locales en Haute-Savoie : myosotis, crépides dorées, arnica et œillets, etc.
Notre objectif commun est de reconstituer des terrains qui soient le plus proche possible de l’état naturel d’origine des territoires des alpes. Le but n’est pas que ce soit « beau et travaillé », mais de retrouver des prairies naturelles sauvages avec des semences locales qui nourrissent les insectes.
Pour la récolte de certaines graines, ALVEOLE expérimente une technique de brossage qui consiste à prélever les semences directement sur le terrain avant la coupe notamment pour les graines de graminées.
Au-delà des 11 000 m2 de terrains prêtés à l’association pour leur production, c’est une réelle satisfaction de travailler avec des entreprises du territoire solidaires et créatrices d’emploi local, comme Alvéole qui permet l’inclusion de personnes en difficultés.
Les graines issues de l’opération sont aujourd’hui utilisées pour revégétaliser nos terrains suite aux chantiers.