La 1ère voie de covoiturage sur autoroute de France : Bilan et nouvelles caméras
Le 28 juillet 2020 :
Les résultats, plus que satisfaisants, ont permis à cette expérimentation d’être prolongée de deux ans. Aussi, et afin de lutter contre la fraude, ATMB teste depuis juin 2020 un tout nouveau système de caméras de comptage des occupants d’un véhicule.
Une expérimentation prolongée et des tests avec de nouvelles caméras de comptage
Suite à ces bons résultats, l’expérimentation est prolongée de deux ans.
ATMB teste depuis juin un tout nouveau système de caméras de comptage des occupants d’un véhicule afin de lutter contre la fraude. En effet, l’étude a fait ressortir un point d’amélioration majeur à traiter : la fraude. Le taux d’autosolistes qui utilisent cette voie est de 8 à 13 %, selon l’heure et le sens de déplacement.
Afin d’améliorer ce point, les équipes d’ATMB testent depuis juin, deux systèmes de caméras à comptage d’occupants avec deux prestataires Egis et Macq. Ces derniers ont eux aussi ont besoin de confronter aux situations réelles ce tout nouveau procédé : la nuit, sous la pluie, en cas de brouillard, etc. ATMB sera une nouvelle fois accompagné par le CEREMA afin de mesurer l’efficacité de ce dispositif.
Ce dispositif a besoin d’être testé en situation réelle. Une fois qu’il sera fiabilisé, les caméras commanderont une barrière qui s’ouvrira s’il y a au moins deux personnes dans le véhicule. Si ce n’est pas le cas, la voiture devra rejoindre la voie de circulation normale.
Le projet d’ATMB : une voie de covoiturage à Thônex/Vallard
Le 8 octobre 2018, ATMB et le Canton de Genève ont créé la 1ère voie de covoiturage sur autoroute, binationale et avec passage de douane.
Cette voie rend le passage de la douane plus rapide aux véhicules avec au moins 2 occupants. Un gain de temps forcément incitatif pour récompenser les covoitureurs, sur cet axe autoroutier qui accueille jusqu’à 22 000 véhicules les jours de semaine.
Les résultats de l’expérimentation :
Le bilan dressé par le CEREMA (centre d’études et d’expertise sur l’environnement et la mobilité, placé sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et solidaire) prouve la pertinence de ce dispositif.