Anniversaire de l’Autoroute Blanche (A40). Elle fête ses 50 ans !
Nous fêtons les 50 ans de l’Autoroute Blanche (A40). L’A40 qui va de Valserhône (ex. Bellegarde) à Passy, constitue une prouesse d’ingénierie et compte 171 ouvrages d’art dont 3 viaducs et 1 tunnel.
L’Autoroute Blanche est née de la volonté d’être plus libre de ses déplacements et de traverser les montagnes !
Construite progressivement par portions entre 1973 et 1982, l’Autoroute Blanche telle que nous la connaissons aujourd’hui s’est modernisée au fil des années mais reste le lien fort qui relie plus de 400 000 haut-savoyards et Aindinois.
Au pied de l’un des plus hauts sommets d’Europe, l’Autoroute Blanche est une prouesse d’ingénierie, avec à son extrémité Est le Tunnel du Mont Blanc, et son extrémité Ouest, l’autoroute des Titans.
Ses particularités ? Rendre franchissables les obstacles naturels de la montagne et proposer un nombre important de sorties et d’entrées sur sa partie Est. C’est le résultat d’une histoire basée sur la volonté de desservir au mieux les stations de ski et de soutenir l’activité industrielle de la vallée de l’Arve, donc l’emploi, et son célèbre décolletage.
En 2010, l’Autoroute Blanche connait une étape décisive dans son histoire : la RN205, aussi baptisée « Route Blanche », le trait d’union entre l’Autoroute et le Tunnel lui est confiée par l’Etat. Son réseau est désormais continu entre l’Ain et l’Italie. Elle apporte à ces 16 nouveaux kilomètres vers le tunnel et vers la ville de Chamonix la même sécurité et qualité de service que sur l’A40, bien qu’elle reste gratuite. Cette portion compte 52 ponts et viaducs, dont le célèbre viaduc des Egratz, et 3 tunnels.
Aujourd’hui les 110 kilomètres d’Autoroute Blanche et les 16 kilomètres de Route Blanche continuent, comme au premier jour, de relier les habitants aux territoires dans lesquels ils vivent et travaillent, les touristes aux montagnes qu’ils viennent explorer, les entreprises à leurs activités économiques.
« L’Autoroute Blanche accompagne les conducteurs dans leurs vies depuis un demi-siècle. Elle leur a permis en particulier de s’ouvrir à une plus grande mobilité, de trouver du travail plus loin, de circuler facilement et en sécurité dans un territoire montagneux. Aujourd’hui, elle continue de les accompagner dans les mutations sociétales avec une approche résolument moderne, en répondant aux nouvelles attentes de mobilité, et ce toujours dans l’objectif de rendre service. Nous voulons conserver cette mobilité, mais dans un cadre nouveau, qui répond aux exigences environnementales de notre époque, en réduisant le plus possible notre impact et en développant par exemple le covoiturage et les motorisations décarbonées. Nous accompagnons également les véloroutes. ATMB a toujours eu la volonté d’offrir le meilleur service possible à ses conducteurs en s’adaptant à leur mobilité au fil du temps, et en gardant un lien privilégié avec les territoires traversés. »
confie Erwan Le Bris, directeur général d’Autoroutes et Tunnel du Mont Blanc.